Votre diabète : Type LADA (1.5) ?

C’est incroyable !

A cause d’une erreur de diagnostic, plus de 10% des diabétiques de type 2 sont finalement des diabétiques de type Lada ( nommé aussi 1.5 ou 1 lent ).

Ce qui représente au moins 450 000 personnes rien qu’en France.

Dans cet article, on répond aux questions suivantes :

  • Comment savoir quel est votre type de diabète ?
  • Pourquoi ce diabète auto-immun que l’on nomme aussi LADA est-il trop souvent confondu avec un diabète de type 2 ?
  • Les médicaments pour Type 2 sont ils adaptés à un diabète de Type 1,5 ?
  • Comment améliorer sa qualité de vie si vous êtes DT 1,5 ?

D’ailleurs, voici l’histoire de Vincent, 37 ans, d’abord diagnostiqué diabétique T2 puis finalement Diabète de type LADA.

L’histoire d’un diabétique de type 2 devenu type Lada

Vincent est plutôt sportif, il aime faire son jogging pour se maintenir en forme. Il adore se lever à l’aube, chausser ses baskets pour arpenter son parcours de running préféré.

Il fait attention à son poids. Il déteste voir sa balance lui annoncer quelques kilos en trop.

Il mange de façon plutôt équilibrée. Rarement trop sucré.

Et puis, il y a 3 ans, à cause d’un décès, il a un choc émotionnel.

Peu de temps après, il commence à ressentir des symptômes qui ne l’inquiètent pas au début mais qui vont s’aggraver au fur et à mesure.

Une soif plus importante dans la journée, qu’il a du mal à apaiser. Il a le sentiment de toujours avoir la gorge sèche et la langue râpeuse.

Une plus grande fatigue au quotidien. Il a de nombreux « coups de mou » avec l’impression de devoir faire des efforts considérables juste pour monter des escaliers. Il se sent lourd comme si il avait des boulets aux pieds. Il a un manque d’énergie qu’il n’a jamais connu.

Au travail, il sent qu’il n’arrive plus à se concentrer comme avant, il est souvent confus avec des idées peu claires. Il doit relire plusieurs fois les emails de ses collègues pour enfin comprendre ce qu’ils veulent. Il voit bien qu’il a du mal à suivre le rythme habituel.

Et puis il est étonné de constater que des petites égratignures mettent du temps à cicatriser. La dernière fois, en cuisinant, il s’est coupé le doigt. La coupure n’était pas très grave, rien d’inquiétant a priori. Et pourtant il lui a fallu plusieurs semaines pour réussir à bien la cicatriser.

C’est ce dernier événement qui le pousse à consulter son médecin généraliste, car il sent que quelque chose ne va pas.

Son docteur lui demande de faire des tests sanguins. Et le verdict tombe : c’est un diabète de type 2 avec une glycémie qui dépasse les normes ainsi qu’une Hémoglobine Glyquée A1c trop élevée.

En lisant les résultats et en écoutant les explications de son médecin, Vincent trouve la situation totalement injuste. Il est surpris, lui qui pensait avoir une hygiène de vie assez saine. Il a même perdu un peu de poids dernièrement…sans raison.

Mais bon, le bilan sanguin est sans appel : il a bien un problème de glycémie. Trop de glucose reste dans son sang. Ce qui provoque ces symptômes.

Un traitement inadapté à son diabète LADA

Vincent est rassuré par son docteur qui lui donne les quelques conseils alimentaires habituels et lui prescrit des médicaments oraux adaptés aux diabétiques de type 2. En lui promettant que tout cela va se stabiliser rapidement.

Malheureusement, c’est tout l’opposé qui arrive…

Sa glycémie est toujours très difficile à équilibrer. Il souffre de nombreuses hyperglycémies et hypoglycémies réactionnelles dans la journée et dans la nuit.

Sans compter qu’il a aussi « gagné » les effets secondaires de son traitement.

Il ne compte plus les fois où il a dû courir aux toilettes après des maux de ventre insupportables.

Et ça dure comme cela pendant plusieurs mois, avec des journées de plus en plus difficiles. Notre Vincent, il sent bien que quelque chose ne tourne pas rond.

Heureusement, il retourne voir son médecin, qui va continuer son enquête avec des analyses plus approfondies : et un autre résultat tombe, différent du premier…

Présence d’anticorps et trop petite production d’insuline naturelle, malgré le traitement.

Enfin le bon diagnostic pour un diabète de type 1 lent

Les analyses révèlent un diabète avec une dimension auto-immune, c’est-à-dire que le système immunitaire de Vincent attaque par erreur les cellules Bêta de son pancréas, celles qui fabriquent l’insuline à chaque instant.

Il est partagé entre le choc de savoir que c’est une maladie auto-immune, et en même temps soulagé parce que tout s’explique maintenant. Il comprend mieux ses symptômes et ce par quoi il est passé.

C’est vraiment la sortie du tunnel, il va pouvoir apprendre à gérer son diabète de type lent et récupérer sa qualité de vie.

Son médecin va remplacer le traitement en place qui n’est pas du tout adapté, par des injections d’insuline pour compenser le manque de sécrétion naturelle de cette hormone par son pancréas

« BONJOUR » aux injections d’insuline… qu’il n’apprécie guère mais « ADIEUX » aux troubles intestinaux vraiment gênants.

Vincent est d’un naturel curieux. Même avant le diagnostic de son diabète, il s’est toujours renseigné sur les aliments les plus bénéfiques à sa santé physique et mentale.

Il va donc naturellement se questionner sur la meilleure alimentation pour améliorer sa sensibilité à l’insuline, Et ça va lui changer la vie.

L’amélioration est très nette, les effets se font sentir rapidement, Vincent ressent de nouveau plus d’énergie. Au lieu d’avoir des boulets aux pieds, il a maintenant l’impression que le vent le porte.

Il retrouve son efficacité au travail. Ses collègues s’en rendent compte et le félicitent. Ils retrouvent le Vincent qu’ils ont connu il y a quelques années !

Il reprend du plaisir à faire du sport. Son jogging matinal lui redonne enfin de l’énergie pour toute la journée.

Et il sait qu’en réglant bien son hygiène de vie, en plus de l’insuline, il va pouvoir éviter les complications futures liées à son diabète insulino-dépendant (DID)

Pourquoi ce diabète type 1,5 est-il sous-diagnostiqué ?

C’est un diabète de l’âge adulte, il est à progression lente, et les symptômes ressemblent grandement à ceux du diabète de type 2 qui est le plus commun à l’âge adulte.

C’est un diabète insidieux et donc mal diagnostiqué. Il se situe entre les symptômes du Diabète de type 2 et les causes du type 1. D’où la simplification de son nom : Diabète 1.5

D’ailleurs, quelles sont ses différences avec le Diabète de type 1 ? Auto-immun également.

Le Diabète T1, se déclare dans l’enfance ou à l’adolescence. Dans ce cas, il y a une destruction rapide des cellules bêta pancréatiques qui fabriquent l’insuline.

Le Diabète T1,5 quant à lui, se déclare à partir de 30 ans et la destruction des cellules ß du pancréas se font sur 5 à 10 ans.

Et voici ce qui permet de les différencier dans le bilan sanguin :

  • Recherche d’anticorps : est-ce que le corps fabrique un ou plusieurs anticorps qui se retournent contre les cellules ou les enzymes du pancréas ?
  • Dosage du C-Peptide : cette molécule est produite par le corps dans les mêmes proportions que l’insuline. Elle permet de savoir la quantité d’insuline qui est produite naturellement par le pancréas.

C’est un peu technique, mais si vous vous questionnez sur votre type de diabète, ce vocabulaire vous sera utile de pouvoir en discuter avec votre docteur ou diabétologue.

Que se serait-il passé si Vincent n’avait pas été diagnostiqué DT1.5

Sans traitement adapté, il aurait couru le risque de développer des complications au niveau des reins, et un risque d’acidocétose diabétique.

Il aurait aussi pu développer une forte résistance à l’insuline, avec des symptômes de plus en plus marqués, des problèmes cardiovasculaires, et d’autres pathologies chroniques.

C’est d’ailleurs la première question que Vincent à poser à son médecin :

Docteur, peut-on guérir de ce « diabète 1,5 » ?

Et sa déception fût grande.

Car NON, tout comme pour le Diabète de type 1, on ne peut pas restaurer les cellules Bêta du pancréas qui ont été détruites.

Peut-être qu’un jour, la recherche médicale nous amènera un pancréas artificiel, mais pour l’instant, il n’y a aucune autre solution que de compenser avec de l’insulinothérapie.

Par contre, dès aujourd’hui, on peut tout à fait gérer son diabète de façon très précise par l’hygiène de vie, et notamment l’alimentation, avec des résultats assez incroyables.

Voici mes recommandations :

Si vous êtes diabétique de type 1 d’évolution lente donc 1.5, il est important de privilégier l’alimentation VEFG.

C’est une base sûre qui vous permet d’éviter les complications liées à tous les types de diabète : l’insuffisance rénale, les maladies cardiovasculaires, les problèmes aux yeux ou de cicatrisation. Et vous resterez plus longtemps et plus facilement dans de meilleures courbes de glycémie.

L’alimentation VEFG est Végétale, Entière et Faible en Gras. Elle propose des glucides de qualité et une présence très faible de matière grasse qui reste la principale cause de la résistance à l’insuline.

C’est un levier fondamental de santé même pour un diabète insulinodépendant comme le D1.5.

Important : si vous voulez conserver le plus possible de vos cellules bêta encore en activité, écartez les céréales mutées comme le blé, le mais, l’orge, l’avoine ou le seigle.

Vous mettrez ainsi en sommeil les réactions immunitaires de votre corps qui attaque ses propres cellules. Et vous pourrez donc stabiliser votre diabète.

Pour vous aider, je vous propose de télécharger des listes d’aliments et des ebooks de recettes adaptés à votre diabète de type 1.5 > Cliquez ici

Ce problème touche tellement de personnes et il est si peu documenté qu’on a décidé d’en faire aussi une vidéo : https://youtu.be/2JbzKseqcbU

Si vous avez des questions, on y répond via les commentaires.

A bientôt.

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